Pour les Canaris Blancs récessifs, un gène blanc récessif présente une couleur blanche pure, l’inhibition de sa couleur lipochrome est totale, sa peau a une couleur violacée. Ce type de canari doit sa couleur blanche au fait qu’il est incapable de transformer les vitamines A contenues dans les aliments. Il ne peut donc pas fixer les caroténoïdes.
Il faut toutefois noter qu’un blanc récessif peut, comme les autres lipochromes, présenter une tâche mélanique, ce qui est fautif. Le facteur blanc récessif ne peut masquer que sur la couleur lipochrome, il n’a pas la faculté de masquer la couleur mélanique.
Il en résulte que dans toutes les variétés de canaris lipochromes, il apparaît de temps en temps des sujets ayant quelques plumes noires (tête, cuisses) ou des points noirs sur le bec ou les pattes. Ces oiseaux sont disqualifiés en concours mais on peut les utiliser en reproduction quand la tâche est discrète, ce qui est le cas.
Un oiseau taché ne donnera pas forcément des descendants tachés et inversement des sujets non tachés peuvent produire beaucoup de jeunes tachés. Il n’y a pas de règle absolue.
Il a été aussi constaté que ses oiseaux tachés avaient tendance à donner des descendants d’un blanc très pur.
Ceci aussi est une constatation et ne présente pas une règle absolue
ACCOUPLEMENTS DES CANARIS BLANCS RÉCESSIFS
Blanc récessif x Blanc récessif :
100% de blanc récessif, de tels croisements de longue durée donneront des risques de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, diminution de la qualité de la couleur, oiseaux chétifs, …
Blanc récessif x Jaune intensif ou Schimmel :
100% (mâles comme femelles) seront des jaunes porteurs de blanc récessif.
Blanc récessif x Jaune intensif / porteur de blanc récessif :
Croisement idéal, cela redonnera de l’éclat dans la couleur de fond des blancs récessifs et redonnera du tonus dans la qualité de leur plumage.
Blanc récessif x Blanc dominant :
50% de blanc dominant / porteur blanc récessif et 50% de jaune / porteur de blanc récessif, soit 100 % de porteur de blanc récessif, croisement à éviter. Car cela n’apportera aucune amélioration dans la qualité des blancs récessifs, même l’emploi de jaunes porteurs de blanc récessif issu d’un tel croisement ne donnera aucune amélioration.
Pour les jaunes intensif ou Schimmel, le standard demande en premier lieu une couleur jaune soutenue identique en tous points du corps et sans reflets dorés. Au contraire une grande luminosité est souhaitée : une teinte se rapprochant d’un jaune citron soutenu.
A l’état homozygote, le facteur blanc est létal: il faut, pour obtenir des jeunes viables, accoupler toujours blanc dominant avec blanc récessif ou jaune.
Toujours croiser intensif x Schimmel ou Schimmel x intensif.
Utiliser seulement des sujets à plumage serré.
Eliminer tous les oiseaux ayant une structure de plume large (préférer les bouts de plume arrondis plutôt que les plumes ayant le bout large et droit).
RESULTATS DE CROISEMENT ENTRE BLANC RECESSIF ET JAUNE
Sans entrer dans une démonstration exhaustive de la génétique, voici les quatre cas d’accouplements qui peuvent être réalisés :
Cas N° 1 :
Blanc récessif à hérédité jaune x jaune pur donne
100 % de jaune porteur de blanc récessif
Cas N° 2 :
Blanc récessif à hérédité jaune x jaune porteur de blanc récessif donne :
– 50% de blanc récessif à hérédité jaune
– 50% de jaune porteur de blanc récessif
Cas N° 3 :
Blanc récessif à hérédité jaune et blanc dominant x jaune pur donne :
– 50% de blanc dominant porteur de blanc récessif
– 50% de jaune porteur de blanc récessif
Cas N° 4 :
Blanc récessif à hérédité jaune et blanc dominant x jaune porteur de blanc récessif :
– 25% de blanc dominant porteur de blanc récessif
– 25% de blanc récessif à hérédité jaune et blanc dominant
– 25% de blanc récessif à hérédité jaune
– 25% de jaune porteur de blanc récessif
L’inconvénient est qu’il n’est pas possible de distinguer tous les porteurs de blanc récessif et pour les blancs, ceux qui sont à hérédité jaune et blanc dominant.
D’où parfois les surprises que nous pouvons constater sur les phénotypes obtenus au niveau de la descendance.
AUTRE TEMOIGNAGE GÉNÉTIQUE
Voici un canari blanc. Tout blanc. Sans incrustations aux rémiges.
Attention, ce n’est pas un albino. Ce dernier a les yeux rouges alors que le blanc récessif a les yeux noirs.
Ce sont des oiseaux qui doivent être très lumineux et très brillants et….très blanc. Pas de tache, pas de lipochrome rouge ou jaune. Que du blanc.
Chez les canaris blancs récessifs, il n’y a pas de pigments Lipochromiques (qui colorent les plumes comme le jaune ou le rouge) car le caroténoïde est masqué.
La peau des blancs récessifs est de couleur violacée. Autre signe de comparaison par rapport à un blanc dominant, la graisse est blanche et non jaune.
Pour les croisements, comme son nom l’indique, nous sommes face à un canari « récessif ». C’est à dire qu’il faut que les 2 parents portent dans leur patrimoine génétique ce facteur récessif.
Autrement dit :
blanc récessif x blanc récessif = 100% blanc récessif
blanc récessif x normal (jaune, rouge, blanc dominant) = 100% porteur de blanc récessif. Un porteur ne montre pas dans son plumage mais il possède dans ses gènes le facteur en question.
Blanc récessif x jaune/blanc récessif (jaune porteur de blanc récessif) = 50% de blanc récessif et 50% de jaune porteur de blanc récessif
En fait, nous sommes dans les lois de Mendel (Hérédité mendélienne). On peut extrapoler avec la couleur des yeux chez les humains. Pourquoi de enfants aux yeux bleus quand les parents ont les yeux noirs ou verts ou bruns. Tout simplement, parce que les deux parents sont porteur du facteur « yeux bleus ».
On peut ainsi décliner les probabilités plus nombreuses que ces quelques exemples. Mais n’embrouillons pas. La génétique appliquée aux canaris n’est pas très compliquée.
SEXAGE DES CANARIS BLANCS RECESSIFS
On distingue le male de la femelle par la visibilité de cloaque long chez le male et court et plat chez la femelle distinguer entre le mâle et la femelle chez le canari n’est pas facile et seul un expert peu les différenciés. Il se peut que dans certains cas on se trompe avec le mâle et la femelle.
Différence de forme de l’abdomen selon le sexe du canari : visible en soufflant sur les plumes. Toutes les couleurs et toutes les variations de formes se retrouvent chez les deux sexes. Le chant ou l’absence de chant n’est pas non plus un critère absolu puisque certaines femelles ont hérité d’un chant mélodieux et que plusieurs mâles sont des piètres chanteurs. L’oiseau qui pond est sans nul doute une femelle.(Des œufs non fertilisés, pourront être pondus, même si l’oiseau n’a eu aucun contact avec un mâle.)
La forme de l’abdomen (bas-ventre) est le critère le plus valable pour sexer les canaris. Chez la femelle, le ventre est rond, lisse et bedonnant; chez le mâle, le ventre est plus plat mais le cloaque (anus) est proéminent et souvent projeté vers l’avant.
Petite astuce Vous prenez le canari en main, et vous regardez si la queue du canari va vers le haut ou vers le bas. Si le canari à la queue vers le haut c’est sûrement une femelle et si la queue va vers le bas c’est un mâle. Attention ce petit conseil n’est pas sur à 100% mais c’est déjà une raison de plus pour les différencier. En général, le mâle a une tête plus large que la femelle. Mais au moment de la reproduction, Le sexe chez les canaris est facilement différentiable. Le mâle a le sexe proéminent et formant une boule volumineuse, tandis que la femelle a le sexe dans le prolongement du corps et se termine en forme de cône.
REPRODUCTION ET NIDIFICATION DES CANARIS BLANCS RECESSIFS
En général la reproduction chez les canaris commence vers mi-février et se termine vers mois août, ce qu’il faut pense à la durée de la lumière plus de 14h et avec une température entre 15°C et 20°C, mais qui favorise la saison d’amour avec un très bon pourcentage des jeunes canaris déponds de plusieurs facteurs, dont je site l’essentiel: -il faut bien choisir les parent un mâle vigoureux de meilleur chant et une femelle active et que leurs plumage soit lisse et qu’ils ne soit pas de la même consanguinité, et de préférence la femelle doit être issu d’un père de meilleur chant ça pour les canaris de chant et pour les canaris de posture ou canaris de couleurs il faut un peu de connaissance sur la loi de croisement génétique.
Penser à séparer le couple sujet de reproduction, utiliser un régime alimentaire varié et énergétique riche en vitamine E (Salade Niger et œuf) avant deux ou trois semaine jour prévu pour l’accouplement (et vaut mieux qu’il soit vers la première semaine de la lune montante) mettez votre couple dans une volière (60x30x40cm) mais qu’il soit séparés l’un de l’autre, et dès que vous constatez que la femelle demande de la nourriture du mâle retirer la séparatrice de votre petite volière et n’oublie pas de mettre en place des petits matériaux nécessaire pour constriction du nid comme la charpie; sisal; du coton, de la mousse séchée du jardin, de la fibre de coco, des fils de jute et même les déchés du gazon nettoyé et séché (Eviter de tout sorte de laine), en général les femelles s’on occupent mais les débutant c’est un peu difficile, c’est pour cela il vaut mieux choisir une femelle débutant avec un mâle expérimenté et vis versa. N’oublie pas de mettre à la disposition de vous petit couple un os riche en calcium nécessaire à la formation des coquilles des œufs.
Une fois le nid terminé, la femelle commencera à pondre un œuf par jour, le matin de bonne heure, généralement après le levé du soleil. En moyenne, de 4 œufs par couvée. Après chaque nouvelle ponte et il sera remplacé par un œuf dit factice (œuf en plastique, petite bille,…). Les canaris ne font pas la différence entre un œuf ou plusieurs dans leur nid, il n’est donc pas obligatoire de remplacer tous les œufs pondus par des factices, un seul suffira. La femelle commencera sûrement à couver l’œuf factice à partir du 3ème œuf pondu. L’utilisation d’œufs factices permet de garantir une croissance constante au niveau des jeunes.
Pendant la période de ponte, les œufs seront disposés dans un petit récipient ouvert, contenant par exemple des graines d’alpiste ou de l’ouate, à température ambiante. Il n’est pas nécessaire de retourner les œufs quotidiennement, du moment où l’œuf est placé la pointe en bas.
Pour distinguer plus aisément la fin de la ponte, le dernier œuf pondu sera généralement plus bleuté que les précédents. Il faut savoir qu’un œuf retiré et non couvé, est valable une dizaine de jours.
Après la ponte, les œufs seront restitués au couple en les déposant délicatement dans leur nid. La couvaison commence réellement à partir de ce moment là. Afin de ne pas fatiguer la femelle, à couver inutilement, il est préférable de mirer les œufs à partir du sixième ou septième jour. Pour le mirage des œufs, il y a différentes techniques, mais la plus simple est d’utiliser une petite lampe de poche ou stylo mireur pour vérifier la bonne fécondité de ceux-ci. Un œuf fécondé est plus opaque à la lumière et laisse apparaitre parfois quelques vaisseaux sanguins. Tandis qu’un œuf non fécondé, dit œuf clair, est transparent. Si, un ou plusieurs œufs devaient s’avérer clairs, ceux-ci seraient retirés, ainsi que le nid, si la totalité était non fécondée. L’éclosion aura lieu vers le 13ème ou 14ème jour de couvaison.
Quand les oisillons viennent juste de sortir de l’œuf, ils sont mouillés, ils ont une tête disproportionnée par rapport à la grosseur de leur corps et les yeux sont clos.