Le frisé Parisien se présente comme un très grand serin, 20 cm à 21 cm, avec la plume frisée mais d’une façon bien définie pas du tout désordonnée, et un port altier et fier.
Standard des Canaris Frisé Parisien
Ce superbe canari a bien peu de ressemblance physique avec le serin ordinaire. L’évolution a été importante, avec un façonnage suivi, réalisé avec un brio peut-être jamais atteint par les amateurs de la variété.
Au sein des nombreuses races de canaris existantes, certaines se remarquent immédiatement par leur aspect. Grands ou petits, ronds ou minces, ces canaris peuvent aussi posséder un plumage particulier. Car le canari jaune aux plumes lisses que l’on a l’habitude de voir est loin de représenter toutes les variétés de son espèce ! Certains ont en effet un plumage que l’on dit « frisé ». Partons alors à la découverte du canari frisé.
Origines des Canaris Frisé Parisien
L’origine de ce canari remonte seulement au XIXe siècle. Il existait à ce moment un canari dit Hollandais, qui dans sa patrie était très prisé. Ce canari frisé de taille normale fut importé en France. D’après certains écrits ce serait la duchesse de Berry en compagnie d’Hervieux de Chanteloup, grand spécialiste de l’élevage en ce temps, qui se seraient procurés les premiers sujets pour les ramener en France. Une exposition de Frisés eut lieu alors à LILLE. Des amateurs de la variété achetèrent de bons sujets et l’élevage s’intensifia.
Histoire des Canaris Frisé Parisien
Une société spécialisée « La Nationale » se créa en 1867 à PARIS et prit en mains, avec ses adhérents, le destin du Frisé Parisien. A cette époque il était bien loin de ressembler à nos splendides oiseaux actuels ; que de progressions continuelles depuis ce temps lointain et ceci grâce à la persévérance et à la capacité d’une élite d’amateurs à qui nous rendons un hommage bien mérité.
Le serin Frisé Parisien eut beaucoup de succès. Malheureusement son prix de vente fut élevé. Certains de nos anciens éleveurs en firent un profit et nos meilleurs oiseaux partirent pour l’étranger, vendus pour des sommes énormes. Ensuite les prix se stabilisèrent, tout en restant assez hauts, mais abordables. Cependant l’amateur continua à vendre ses sujets à l’étranger, se refusant à les céder en France, ceci pour conserver un monopole de l’élevage et ne pas risquer de se faire devancer par une génération plus jeune et plus entreprenante. Le résultat fut catastrophique. Il n’y eut plus bientôt en France qu’un nombre très restreint de bons Frisés Parisiens. Les anciens éleveurs avaient pour la plupart vendu leurs bons sujets. Les nouveaux amateurs de la race n’arrivaient pas à se procurer des canaris corrects pour les raisons que nous vous avons exposées ci-dessus.
Il s’ensuivit un relâchement général, qui désillusionna les plus fervents partisans de cette race. Toute cette triste réalité avait pour départ la mauvaise technique, tant sur le plan commercial, que sur le plan humain, d’un noyau d’amateurs dont l’âge et l’expérience auraient dû pourtant, modérer le besoin inextinguible de vouloir toujours briller seuls en tête de cet élevage et refusant de comprendre l’absolue nécessité de former une génération neuve de passionnés qui auraient continué à étendre la prospérité de la race. En pratiquant ainsi les anciens partisans du Frisé Parisien le firent tomber dans l’oubli. Nos plus beaux sujets partirent donc vers la Belgique et l’Italie.
A l’heure actuelle la situation s’est redressée avec des partisans plus actifs de cette belle variété. Nous osons espérer, que ceux qui pourraient encore pratiquer le système périmé et destructeur que nous avons évoqué comprendront rapidement l’étendue de leurs erreurs. Nous pouvons donc dire avec certitude qu’à l’heure actuelle le Frisé Parisien est sauvé. Il est redevenu en France la race Nationale élevée en nombre suffisant pour satisfaire les amateurs de cette variété. Cependant ce résultat fut acquis avec peine, ceux qui ont contribué et réussi ce redressement ont droit à notre gratitude.
En effet, les sujets durent être rachetés à des prix astronomiques à l’étranger et surtout en Italie et en Belgique. Les oiseaux venant d’Italie avaient des défauts caractérisés, notamment la presque disparité de la coquille, remplacée par des plumes qui remontaient verticalement vers le cou. En fait les Frisés rachetés malgré leur prix étaient loin d’avoir un standard de tout premier ordre. Il fallut beaucoup de travail pour ramener une qualité de premier ordre dans les rangs du Frisé Parisien, si prisé pour sa beauté, et qui nous l’avouons est inégalable, tant elle forme, par des frisures savamment ondulées, un ensemble parfait.
Le Frisé Parisien doit donc se présenter avec élégance. Il doit aussi être de forte taille. Enfin sa plume doit être de haute qualité, frisée dans des normes standard bien délimitées.
La présentation du canari Frisé Parisien
La présentation du Frisé Parisien doit être fière et majestueuse. Les frisures bien symétriques doivent être égales et dessinées parfaitement.
Sur le barreau l’oiseau doit se tenir haut, son vol doit être régulier et net. Les pattes sont culottées avec la cuisse couverte de plumes.
- LES ONGLES sont en tire bouchon, en particulier l’ongle postérieur de longueur importante. ‘Cette caractéristique est une garantie de race pure.
- LA QUEUE est régulière, longue, droite et carrée à l’extrémité.
- LA PLUME sera de préférence fine, la plume dure se prête moins à la frisure.
- LES FRISURES se décomposent en trois grandes catégories : Le manteau Le jabot Les nageoires
- LA TETE doit être assez forte, les têtes frisées et serpentines étant à éliminer. Le bec est fort mais sans exagération.
- LE CASQUE est réalisé par des plumes relevées couvrant la tête avec élégance.
- LES FAVORIS seront dessinés avec netteté de chaque côté des joues, ils doivent être importants.
- LE MANTEAU constitué par des plumes du dos, doit être fourni aux épaules pour donner du volume et de la valeur au sujet.
- LE BOUQUET, touffe de plumes sur les reins, doit être de qualité.
- LE JABOT formé par les plumes qui garnissent l’oiseau sur la poitrine et l’abdomen doit être agréable et d’un volume important.
- LES NAGEOIRES se composent de deux bouquets de plumes bien symétriques qui remontent de chaque côté de l’oiseau.
- L’OLIVE est formée par les plumes qui retombent de chaque côté de la naissance de la queue. Elles sont appelées « Plumes de Coq », elles doivent être épaisses et longues.
- LA TAILLE et LA FORME du canari Frisé Parisien sont importantes mais l’ensemble reste harmonieux avec des contours épais et moelleux.
Les défauts du canari frisé parisien
Les oiseaux n’ayant qu’une seule nageoire ou celles dites coulantes et duveteuses de par leur trop grand volume.
- Le jabot en coup de vent ou jabot dit debout formé par des plumes qui remontent verticalement.
- Les têtes serpentines ou trop petites.
- Le bec trop réduit et fort mince.
- Les canaris ayant le casque, les favoris et la collerette sans importance.
- Le manteau peu développé aux épaules, ce qui rend celles-ci étroites enlevant toute sa particularité au Frisé Parisien.
- Le bouquet lui aussi trop réduit, et mal planté.
- Olives : le manque d’épaisseur et de longueur gênent le physique.
- Le vol déplacé, causé par les grandes plumes de l’aile, les rémiges secondaires croisant les grandes par-dessus ou par dessous, vers l’intérieur ou l’extérieur de l’aile. Les rémiges qui se croisent entre elles sont aussi un défaut grave.
- La couleur du frisé parisien
- Deux grandes catégories, les pures et les panachés.
Nous classons dans les pures les oiseaux lipochromes unis (jaune blanc) et les mélanines ceux dont le plumage est entièrement strié (vert).
Les panachés comprennent l’ensemble des autres types (panachés jaune, et panachés blanc).
La couleur de la plume, fréquemment diluée, n’est pas prise en considération, mais nous sommes certains qu’une plume vive et brillante favorise un oiseau dont le reste est de premier ordre. Il est bien certain que le but premier est la qualité des frisures, la couleur n’étant que secondaire, mais nous le répétons, elle a son importance dans la présentation.
La reproduction des canaris frisé parisien
Le Frisé Parisien est normalement un reproducteur assez bon. Nous dirons assez, car de par sa structure et son physique il se prête mal à nourrir les jeunes. Son plumage se trouve alors détérioré, ses belles plumes cassées. Il faut aussi avouer que son engouement pour l’élevage n’est pas très prononcé. Nous ne saurions mieux faire que d’inciter les jeunes amateurs à prendre conseil auprès de l’éleveur qui cède ses géniteurs et bien souvent, celui-ci leur dira de donner la charge de l’élevage à des canaris communs, robustes et infatigables pendant cette période.
Certaines races de canaris anglaises peuvent aussi être mises à contribution, ce qui permet de posséder deux races de canaris. C’est à notre avis toujours plus agréable, les canaris ordinaires sont de bien gentils oiseaux, mais le surplus se cède mal et l’entretien est aussi onéreux que celui des races anglaises qui sont supérieurement prolifiques.
Les canaris de posture
On dénombre trois grandes catégories de canaris : les canaris de couleur, les canaris de chant et les canaris de posture. Cette dernière contient le plus grand nombre de races (21).
Les canaris de posture se distinguent des autres par leur apparence physique. Leur particularité peut se situer dans leur silhouette ou morphologie (canaris de forme), dans leur huppe sur la tête (canaris huppés) ou bien dans leur plumage frisé (canaris frisés).
Parmi les canaris frisés, on peut citer au moins 9 espèces différentes et répertoriées.
Le Canari frisé parisien
Ce bel oiseau a une apparence assez éloignée de son cousin et ancêtre le canari sauvage !
C’est l’un des canaris d’élevage les plus appréciés des professionnels, mais aussi des particuliers… Si vous recherchez un oiseau de compagnie particulièrement agréable à regarder, le canari frisé parisien est fait pour vous.
Parmi toutes les races de canaris, c’est l’une des plus grandes puisque ces volatiles mesurent entre 19 et 21 centimètres. Son plumage est bien sûr frisé, de manière assez ordonnée et pas anarchique. C’est ce qui fait son attrait par rapport à d’autres canaris frisés.
Chez le Parisien, les frisures forment de belles ondulations, sont bien dessinées et symétriques. Ce canari a aussi une belle prestance et une allure fière.
Les frisures sont situées sur 3 parties du corps de l’oiseau : le manteau (haut du dos), le jabot (poitrine) et les nageoires (flancs).
Le volatile possède aussi un « casque » (ou une calotte) constituée de plumes qui lui recouvrent la tête. Il a également des plumes sur les joues que l’on nomme « favoris ».
Au niveau de la queue, les plumes sont particulièrement douces.
La couleur du frisé parisien peut être diverse. Vous trouverez des spécimens avec une couleur jaune unie (lipochrome), vert strié (ce sont des mélanines), ou bien panachés (jaune, blanc).
Une particularité de cette race : les ongles sont en forme de tire-bouchon ! On le remarque surtout sur la griffe postérieure.
Il est apparu au 19e siècle, à la suite de l’importation en France d’un canari Hollandais qui avait beaucoup de succès dans son pays. L’élevage s’est alors développé en France. À tel point qu’une société fut même créée à Paris en 1867 pour gérer l’élevage de ce canari frisé…
Petit à petit et au fil des années, il devint le véritable canari frisé parisien, d’une taille plus grande que le canari hollandais d’origine.
Les autres grands canaris frisés
1- Le canari frisé géant italien ou AGI
Le sigle AGI signifie Arriciato Gigante Italiano. Ce grand canari mesure au minimum 21 centimètres. La race de canari AGI est reconnue officiellement depuis 2001. Il a une singularité, sa « tête à capuchon ». Les plumes du haut du corps remontent sur le cou et la nuque, formant un col relevé.
Les plumes du dos sont longues et larges, disposées en « rosette » et retombant vers l’avant et sur les côtés. Au niveau de la poitrine, le plumage est dressé vers le haut en forme d’éventail.
2- Le canari Melado Tinerfino
Il s’agit d’un grand canari puisqu’il peut mesurer 21 centimètres (18 centimètres minimum). Le canari Melado Tinerfino a la particularité de posséder un grand cou (6 centimètres) recouvert de plumes lisses. Son apparence générale ressemble à la forme du chiffre 1.
Les plumes de la poitrine sont recourbées et se dressent de chaque côté. Sur les flancs, les « nageoires » sont grandes et symétriques. On rencontre ce canari dans deux couleurs, jaune et blanc.
L’élevage de cette race de canari frisé a commencé dans la ville de Ténérife, il en a tiré son nom ! Elle est officiellement reconnue depuis 1991.
Le canari frisé du Nord et du Sud
1- Le canari frisé du Nord
Le canari frisé du Nord possède trois zones essentiellement contenant des frisures : le dos, les flancs et la le jabot où elles forment un cœur… Le manteau est assez fourni, les frisures de la poitrine forment une sorte de coquille. Il n’y a pas de frisures sur le ventre, la tête et le cou, qui est assez fin. Sa silhouette est bien proportionnée, les frisures sont moins importantes que chez le frisé parisien.
Ce canari mesure entre 17 et 18 centimètres. Cette race fit son apparition dès le 19e siècle. Vous pouvez trouver également l’appellation « frisé hollandais du Nord » pour le désigner.
2- Le canari frisé du Sud
Le canari frisé du Sud possède des frisures aux mêmes endroits que le frisé du Nord. Au niveau du jabot, elles apparaissent en forme de panier. Le plumage des autres parties du corps est lisse. Il possède des pattes assez longues recouvertes de plumes. Sa taille est de 17 centimètres environ. Sa tête est penchée en avant avec un cou bien apparent. Cette race est originaire des Pyrénées.
Les autre canaris frisés
1- Le canari Fiorino
Le canari Fiorino est une petit canari frisé italien, mesurant environ 13 centimètres. Certains spécimens possèdent une huppe ronde sur la tête, qui ne cache pas les yeux. L’ensemble du plumage est soyeux et bien volumineux.
2- Le canari frisé suisse
Il possède des similitudes avec le canari frisé du Sud mais avec une forme différente. En effet, la morphologie du canari frisé suisse ressemble à une demi-lune. Sa taille est de 17 ou 18 centimètres. Il possède des plumes frisées sur une grande partie du dos ainsi que sur la poitrine.
3- Le canari Padovan (ou Padouan)
Originaire d’Italie, plus précisément de la région de Padoue (d’où son nom), le canari frisé Padovan est apparu après la Seconde Guerre Mondiale.
Il possède des plumes frisées sur le dos, qui retombent de chaque côté. Les frisures se trouvent aussi sur son ventre et ses flancs, le plumage est volumineux. Il recouvre aussi les cuisses. Sur le cou, un collier de plumes lisses est apparent. Il mesure entre 18 et 19 centimètres. On le rencontre dans des couleurs variées.
4- Le canari Gibber Italicus
Ce canari est originaire d’Italie, on l’appelle aussi le « frisé léger italien ». Mesurant entre 14 et 15 centimètres, il a un aspect très particulier. En effet, sa forme ressemble à celle du chiffre 7 ! Sa tête et son cou sont légèrement plus basses que ses épaules, formant pratiquement un angle droit avec le corps… C’est l’un des canaris frisés où les frisures sont les moins marquées.
Conseil Jardiland : afin d’aider votre canari à conserver un beau plumage, veillez à lui donner une alimentation équilibrée et adaptée à base de mélanges de graines et d’os de seiche. En période de mue, procurez-lui de la pâtée aux œufs qui contribuera à développer de belles plumes.